J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 3 octobre 2011

La bruyère

La bruyère n'est pas une simple fleur. Elle est ce qui vient dans la nuit, allège le brouillard, traverse les silences, éparpille ses perles sous le sable des jours. Imperceptiblement, entre les êtres éloignés, entre espace et temps, elle tisse un cocon de pensées.

2 commentaires:

Veronica B a dit…

Beau !

Et j'ai planté la mienne comme on plante une soeur ...

Thaelm a dit…

La pensée circule si vite ces temps-ci
(bien au-delà de la vitesse de ... la pensée)
qu'il est réconfortant d'imaginer un cocon de pensées
un lieu où elles sembleraient immobiles et même en régression
alors que, tout au contraire,
(comme souvent quand la vie fait une pause, rêve, rumine)
l'envol d'un papillon s'y prépare.

J'aime ce qui se tisse ici entre les mots et le sens entre brouillard et bruyère et juste ce qu'il faut de distance.