Apprivoiser la vie reçue est un cheminement long et tortueux. On chiffonne souvent, comme bateaux de papier, ces jours sans bleu qui défilent étranges et étrangers. Le souffle régulier, ce qui ne cesse de battre en soi, il nous faut, un jour ou l'autre le voir avec la lumière du bord des yeux et recevoir simplement ce qui traverse. Dans le brouillard du petit matin, il y a des noyaux de lumière, les cueillir et les déposer sur le bord de la paupière afin qu'ils donnent au jour qui vient cette lueur qui adoucit le regard.
3 commentaires:
C'est très apaisant!
dans les petites lueurs d'hiver je te souhaite de belles fêtes de fin d'année...
Bises
Merci à toi, et à ta fidélité! Joyeux Noël aussi...
Enregistrer un commentaire