L'aube s'incruste dans le désordre des pensées quand un peu partout s'allument les lumières. Elle trace les arabesques de la journée qui vient, quelque chose de ce bleu qui hante les poètes, et qui tente d'exister jusqu'au plus loin et plus profond du jour. Les sillons d'aube brisent la glace qui durcit le regard chargé des suies de la nuit, et, crayonnant le futur, creusent l'instant où tout recommence, à la croisée des songes.
1 commentaire:
c'est juste là
à la croisée...
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