J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 19 mars 2012

Dire

Dire le ciel inépuisable quand s'essouffle la sève qui suinte de la terre. Un ailleurs de mystère où s'inscrirait l'écho de cet entre-soi que l'on ne peut nommer. On regarde, on se laisse détremper par l'azur de paix, rassurant, presque mythique, et l'on pense soudain: le ciel est sang. Chaque matin, le regard lancé comme un caillou sur la marelle du jour, se pose sur la case ciel où il s'abreuve d'un peu d'éternité.

1 commentaire:

Patrick Lucas a dit…

chaque jour un peu d'éternité
pour ne pas oublier le Tout