La réalité se retire lorsque, étreint par le songe, l'esprit s'exile dans des territoires où le souffle, par la porte laissée entrouverte, affole la petite flamme intérieure qui frémit encore. Le sillage qui se dessine alors sur la béance sombre est comme suspendu entre ce qui est et ce qui semble être, comme une lumière détachée sur l'immobilité d'un voile, avant que ne se dévoile l'éventail de l'évidence. En un éclair.
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Ephémère.
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