A l'intérieur de soi, empilés comme ces brins d'herbe séchée dans les meules de foin que l'on voyait autrefois pointer dans les prairies fanées, des clichés emplis d'ombres dans lesquels, muni de l'échelle quadrillée de la feuille de papier, on pénètre pour extraire quelque fétu afin de faire renaître une présence évanouie. D'une image à une autre, un développement du passé compressé se dilate, une écriture des ombres se met en lumière, hors du temps, et s'ouvrent portes sur portes en une forme de bégaiement, sans aucune idée de la réalité.
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