La source, entre conscience et songe, oscille dans l'étendue sombre, éclairée par la seule flamme du souvenir. On sait les sentiers qui jalonnent et les lisières qui effraient. On sait les impasses à délaisser et les ornières à enjamber. Sauter alors au-delà de soi, en gardant son pas sur le seul chemin où l'on puisse marcher, le chemin du doute, là où cela vacille et où l'on se sent emporté par une sorte de vertige, au seuil duquel on hésite.
1 commentaire:
Comme un écho à mon ressenti.
Anne C.
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