À chaque fois qu’on croit qu’une route est bornée par son point d’arrivée,
que le sens est définitif, il y a l’horizon, encore derrière. On pourrait
cesser d’y penser, considérer que cela ne nous concerne pas. On pourrait.
Il y a beaucoup à faire déjà pour organiser l’espace dans lequel vivent
nos corps, soumis au mouvement, contraints au repos. N’empêche. Chaque
fois qu’on croit qu’ils peuvent évoluer comme ça dans leur espace, celui
des dimensions, il y a toujours quelque chose en plus, la tentation de
l’atteinte, qui n’arrive pas à se faire complètement selon ces
coordonnées-là.
Alors on métaphorise. Alors on déplace des notions et des affects, comme
si c’était des bagages acceptables, une nourriture, du lest, quelque chose
qui consolerait du défaut de compréhension de ce lieu qui n’est pas un
lieu, où il n’y a ni mouvement ni repos, mais où il y a une rencontre
possible, qui ne serait pas fortuite.
que le sens est définitif, il y a l’horizon, encore derrière. On pourrait
cesser d’y penser, considérer que cela ne nous concerne pas. On pourrait.
Il y a beaucoup à faire déjà pour organiser l’espace dans lequel vivent
nos corps, soumis au mouvement, contraints au repos. N’empêche. Chaque
fois qu’on croit qu’ils peuvent évoluer comme ça dans leur espace, celui
des dimensions, il y a toujours quelque chose en plus, la tentation de
l’atteinte, qui n’arrive pas à se faire complètement selon ces
coordonnées-là.
Alors on métaphorise. Alors on déplace des notions et des affects, comme
si c’était des bagages acceptables, une nourriture, du lest, quelque chose
qui consolerait du défaut de compréhension de ce lieu qui n’est pas un
lieu, où il n’y a ni mouvement ni repos, mais où il y a une rencontre
possible, qui ne serait pas fortuite.
Cécile Portier " Contact" (Editions publie.net)
2 commentaires:
Comme c'est vrai !
c'est derrière, au-delà, après l'horizon...
j'en fais tous les jours l'expérience
Magnifique
Bises
On est fait de fini et d'infini
Et nous on repart sur la route
des vacances
A plus
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