J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 28 septembre 2012

Buto

Sous la danse d'un sillon de sable, les corps, en un suspens du temps, écrivent mort et naissance, deux et un, ombre et lumière. Un dialogue entre ce qui sédimente et ce qui s'érode. En un miroir , celui qui regarde tremble en entendant cette voix très basse  lui psalmodier ce qu'il ne faut pas perdre.

4 commentaires:

Estourelle a dit…

je n'ai pas de mots

Laura- Solange a dit…

Ce n'était pas un spectacle mais une danse intérieure: tu aurais aimé...

Michelangelo a dit…

Le blanc du corps sur fond de ténèbres, ça va à l'essentiel, ça touche au fond de soi. L'image de la voix très basse est l'image exacte dans les deux sens. On tend l'oreille pour entendre ce qui est dit à voix basse, que l'on pressent comme vital, et la voix grave, de basse ou de baryton, nous émeut parce que nous l'entendons moins avec l'ouïe qu'avec le corps, ce qui nous ramène au corps du danseur.
Ton texte me fait retrouver l'émotion que j'ai eu devant un spectacle de Butô.
Arigatai

Laura- Solange a dit…

C'était hier la compagnie Sankaï Juku qui dansait Umusuna (Mémoires d'avant l'histoire)