On pourrait allumer les bougies - cinq quand même - , faire tinter les tambourins et grincer les crécelles, accrocher des guirlandes au cyprès, ce veilleur du dehors, inviter les passants fidèles et puis les autres aussi, ouvrir grand les fenêtres aux mésanges et faire comme si ce jour avait quelque importance .
Mais, comme chaque matin, dans le fauteuil près de la fenêtre, on ne fera rien d'autre qu'entrebâiller un livre, respirer quelques mots, puis regarder le livre bleu du ciel où quelques freux amis écrivent dans la cécité du jour. Après, peut-être, dans ce petit coin d'ombre où il fait bon se tenir droit, on sera aux aguets de ce qui franchit le seuil. On restera au bord.
2 commentaires:
guetter le chemin parcouru
celui à venir
se tenir
sur la ligne médiane
en équilibre
là où les ombres
sont encore à mettre à jour
ligne d'horizon
ligne infinie
infime
intime
fil à fil
tisser
le réel et l'imaginaire
le terre à terre
et le légendaire
guetter le chemin parcouru
celui à venir
se tenir
sur la ligne médiane
en équilibre
là où les ombres
sont encore à mettre à jour
ligne d'horizon
ligne infinie
infime
intime
fil à fil
tisser
le réel et l'imaginaire
le terre à terre
et le légendaire
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