J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 4 octobre 2012

fenêtre

L'horizon est trop vaste. Il faut juste un peu de bleu où loger l'été et prendre à pleines mains les ombres où poser le visage. Laisser le vent, là-bas, balayer les rêves de ce qu'il reste à vivre, et pêcher les mots gercés des nuits, ceux aux tendresses cachées. Derrière sa fenêtre, tourné vers le couchant, le regard effleure d'un souffle l'ombre et la lumière, le passé et ce qui va venir.


4 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

A l'ouverture de ton blog, j'ai immédiatement vu un livre et l'épaisseur de ses feuillets, tel un millefeuille.
Dans la revue de l'Ecole de Blois, il y a un bel article sur "le cadre" justement
Tout à fait, autre chose, "A voix nue" de cette semaine, reprend chaque soir des entretiens avec H. Bauchau
Heureusement que tous les matins, tu es là, fidèle, pour nous nourrir l'esprit.

Laura- Solange a dit…

Oui , j'écoute fidèlement les émissions sur Bauchau! Vais de ce pas rechercher l'article que tu évoques. Et merci de ton regard fidèle!

mémoire du silence a dit…

Passer la tête hors de la fenêtre nous ôte les œillères ...
le monde est plus vaste que le monde

Fenêtres pvc a dit…

Œillères que nos yeux portent... Il suffit d'une suggestion de fenêtre pour que notre esprit nous pousse à voir plus loin !