J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 10 octobre 2012

intérieur


De l'autre côté, il y a l'intérieur. Le rouleau serré des ombres et des ciels qui est à déplier tout au long d'une vie. On reste souvent au bord de l'envie, à se lamenter entre les mots de la langue, mais là, dans la tenaille du jour qui est venu, agripper son regard à chaque syllabe, gratter le ciment qui recouvre le discours, et habiter le temps de sa parole.

2 commentaires:

Michelangelo a dit…

L'avantage de certain poème sur l'objet, c'est que l'on peut être plusieurs à penser, à juste titre, qu'ils est personnellement adressé: par celle ou celui qui l'a écrit, par le hasard, ou par qui l'on veut, mais personnellement.
Ce sera sans doute le cas d'Intérieur.
Mille grazie!

Laura- Solange a dit…

Et bien voilà, on va dire qu'il est pour toi!