J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 24 octobre 2012

marcher


C'est comme un si loin qu'on aurait trouvé là, sur les bords de l'inaperçu. On promène un miroir sur le bas-côté du chemin, on marche dans cet interstice qu'est l'égarement où la langue s'écrit. Jusqu'au point de silence recueilli, quand une sorte de lumière intérieure, un peu floue, semble enfin fleurir.

 

2 commentaires:

Neo a dit…

et l'on se retrouve parfois
ainsi profondément face à soi

jieffebi a dit…

Et tu dis ce que l'on ne sait dire.
Merci