J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 17 octobre 2012

oratoire


On regarde, on fixe, on imagine. Caché derrière l'infini des cadres, il y aurait un oratoire oublié. Une sorte de fanal de pierre où ombre et lumière devraient s'épouser pour agrandir le silence.Ce qui se chercherait se trouverait là, tel un feu brûlant dans des paumes sombres. Un écran à traverser pour saisir le négatif de l'image. Il faut beaucoup y croire pour chanter les signes obscurs de l'accord entre les écarts de soi. 

1 commentaire:

Estourelle a dit…

"ce qui se chercherait"
après avoir franchi des cadres à l'infini dans une perspective où l’œil se perd...