Hors des limites de temps et de lieu, se langer de langue. Déboîter la tête et s'égarer dans les méandres des mots. Les tendre et les serrer, prêts à craquer. Rester au ras de la terre et creuser le cratère du manque. Travailler les gris et la rouille . Resurgira , peut-être, ce quelque chose que l'on attend.
2 commentaires:
La poésie se nourrit de l'aridité des chemins secs
attendre et marcher
à pas lents
alors
peut être
...
méandres aspirants de ta langue
cratères labyrinthes de ta tête
Tendresse du lange
Sol Ange
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