J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 14 mars 2013

tout n'est rien




 l'oeil bégaye jusqu'au fond obstinément 
rouge de l'écorché une sorte de fissure
où çà bouge un peu dans le pli qui crie

peut-être qu'on imagine les craquelures
l'impossible dérive de ces bleus perdus
entre les lumières et les ombres brèves

l'oeil s'accroche à cet envers du monde
où s'enterrent les restes des riens qui
  ont capitonné un temps la vie de chacun  

 



 

2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Vos dernières pages sont d'une grande esthétique.
Bravo

Laura- Solange a dit…

Sans doute une manière de se cacher...