une silhouette de pierre encapuchonnée
se dessine quand le soleil s'abandonne
au-delà du voilage:l'invisible palpite
alors dans les danses des ombres.je ne
vois pas et puis je vois le spectre au
visage de crépuscule figé sans souffle
mais avec toutes les voix jaillies des
murmures qui suintent encore du granit
de ces murs. je ne vois pas et puis je
vois le spectre dans sa pose théâtrale
drapé de cette suffisance de celui qui
sait et qui nous l'avait bien dit même
si on n'écoutait pas.les yeux happés à
l'intérieur vers cette noirceur froide
le spectre s'efface en silence.je vois
et je ne vois plus: le mur me rend mon
souffle quand la lumière s'éteint.cela
s'éloigne et articuler se peut même si
les mots sont de cendre et je ne dirai
pas de nom sur cette image qui s'en va
1 commentaire:
@38car en écho.
@39car - le .
( @Zetouiteurprjct )
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