J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 10 février 2014

sillage


sous le murmure des jours naissent les impossibles cris d'un alphabet de fièvre. l'indifférence submerge, les visages se détissent et des yeux de silence balaient le matin vide. dans le sillage des songes les mots serpentent et tracent leur route d'inaccompli entre les taches d'encre. de la nuit à la nuit les paupières du poète délivrent les secrets pierre après pierre,  et replient le poème enrubanné d'ombres. 

1 commentaire:

Marty a dit…

très beau texte accompagné d'une belle image