J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

samedi 24 mai 2014

éphémère

Il y a cette sorte de soliloque aux soupirs d'insurrection qui dit les creux de la fresque où les pas ne laissent nulle trace, un plain-chant du vague, du diffus, de l'éphémère qui enfle sous l'ombre d'un capharnaüm de fantômes : un étal de luxe. Il y a une forme de sérénité à jouer le psalmiste de l'instant, à louer le silence d'entre les mots, l'évidence de la perte, et le frôlement d'aile du temps qui passe. Il y a le vacarme inutile ailleurs.




1 commentaire:

Patrick Lucas a dit…

ce vacarme incertain
comme une poudre aux yeux