J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

dimanche 18 mai 2014

San Francesco della vigna 2

On retrouve ici la cohorte de ceux qui se taisent, ceux qui cheminent de l'intérieur habités par la douceur ou la douleur des mots qui les constituent, tous ceux qui, marchant du pas lent du méditant, écrivent ce qui ne peut se dire qu'à l'encre de la chair . Embarqué sur les chemins sacrés, on écoute ces voix de l'arrière-pays, mêlées au silence qui les révèle, cherchant à déchiffrer les énigmes, maîtriser son vouloir dire et l'on ne fait que bégayer à deviner qui murmure sous les mots. Se sentir filtré de silence : être.




1 commentaire:

Patrick Lucas a dit…

le mot rejoint le silence
ici cloîtré dans le jardin d'ombres