J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 4 août 2014

là où les ornières se perdent

quand je remonte le temps
je suis comme quelqu'un
qui creuse dans la brume

le jour se lève sans grammaire
l'aube est un grand mur
sans que jamais du vent ne soit dire

on pille les épaves et les troncs
il pleut des voix parlantes


on voudrait mettre deux ou trois étoiles

Aucun commentaire: