J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 6 octobre 2014

entre parenthèses





franchir le seuil de l'abbatiale serait un peu apprendre à en finir avec l'impatience afin de ne pas altérer la lente élévation de la lumière qui laboure les sillons des vitraux. dans la tendre et simple austérité on trouve, au sein de ce lieu clos, la puissance d'un souffle en tension, disséminé en faisceaux dans la ceinture de lumière. être un instant cet homme en chemin, désireux de déchiffrer le déploiement de cette partition . 

Photos prises à Conques dans l'Aveyron avec les vitraux de Pierre Soulages.

3 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Un lieu magnifique en sa sobriété, qui nous emplit de lumière...

Marty a dit…

ces lieux chargés d'histoire, ont une âme qui est lumière !

estourelle a dit…

où l'on rejoint le dépouillement des "jardins zen"