J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 15 décembre 2014

souffle

   


dans le jardin d'images, sous la lumière d'un double infini, se déploie un souffle, père d'espace. dire l'au-delà de ces bouts de réels révélés, de ces traces de temps cachées sous un bruissement continu, jusqu'à l'inaudible. heureux alors est-il de marcher dans l'axe de l'écriture, de respirer l'air de cette lumière et de rejoindre l'autre dans le jour.

4 commentaires:

estourelle a dit…

un abîme de commencement...

Marty a dit…

une lumière, un reflet, juste un souffle et des mots pour le dire

mémoire du silence a dit…

OOOOOh !!!
si beau
une genèse

Bifane a dit…

A la moitié de dur, de roc, d'inébranlable, l'autre en reflet liquide, insaisissable, qui reparaît chaque fois que les remous s'apaisent, dans une parfaite symétrie : comme de tout ce que nous croyons être, et de tout ce que nous sommes vraiment au fond, ces deux lobes de la même châtaigne...