J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 29 décembre 2014

trouée


la pensée se tourmente, n'en finit pas de se tordre sur elle-même, de se gorger de regrets et de reflets, d'être en attente d' intensité, de brillance ou de couleur avant de tournoyer et s'évanouir dans les arcanes intérieures . écrire revient alors à colorer du bout des doigts la buée abandonnée sur les plis sombres de la plainte perdue. opaque et tremblante une lueur comme une langue se distille.

1 commentaire:

Bifane a dit…

Et retrouver parmi les couleurs de la vie, celle des sentiments qui nous élèvent à la nôtre. Une autre trace de ces pensées ivres : le sentiment qu'elles laissent en passant, la couleurs dont elles nous peignent l'âme.
Mes meilleurs vœux, Laura-Solange.