J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 1 juillet 2015

lire

au sein des voix qui se croisent dans la trame serrée des phrases lues, on tangue,on se perd, on s'apaise. c'est la peau d'ombre d'un autre monde, un au-delà du temps, un songe peut-être, une enclave où marcher dans la brûlure d'être. cela s'ouvre parfois, laissant filtrer, dans un entre-deux encore empreint d'obscurité, un souffle bleuté qui porte en lui une nouvelle aube en un remous d'ombre et de lumière.






3 commentaires:

Estourelle a dit…

oh yès !

Marty a dit…

se perdre dans les mots d'un ailleurs

Patrick Lucas a dit…

les mots ont la peau dure et tendre
fragiles dans l'enchevêtrement des phrases