au sein des voix
qui se croisent dans la trame serrée des phrases lues, on tangue,on
se perd, on s'apaise. c'est la peau d'ombre d'un autre monde, un
au-delà du temps, un songe peut-être, une enclave où marcher dans
la brûlure d'être. cela s'ouvre parfois, laissant filtrer, dans un
entre-deux encore empreint d'obscurité, un souffle bleuté qui porte
en lui une nouvelle aube en un remous d'ombre et de lumière.
3 commentaires:
oh yès !
se perdre dans les mots d'un ailleurs
les mots ont la peau dure et tendre
fragiles dans l'enchevêtrement des phrases
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