Face à la fenêtre, avec les
bruits du jour qui commence, un ciel gris sur les collines et
l'effervescence minuscule de vivre - arrêté au milieu d'un geste, à
regarder. Quelque chose a passé impossible à saisir. Mais il en reste
comme une trace, une sorte d'éclat terne que diffusent les choses. Il
faudrait pouvoir rester là, vive de tout, les yeux perdus dans le flou
qui parfois les prend et voir venir ce qui parfois les pousse, les
emporte.
Jacques Ancet " Diptyque avec une ombre" ( Arfuyen 2005)
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