J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 16 décembre 2015

passage à vide


Cela jaillit, cela s'étire, cela envahit . Gouttes, pluie, source, larmes,  sueur, sang,  ombres décapitées, rumeurs, vagues, mots, rides.... Puis cela vibre à peine, s'essouffle,  craque,  grimace, s'efface, se tait.

3 commentaires:

Estourelle a dit…

des roues à eau
des meules à grain
mots en attente
mots en germence
pour demain
pour l'inaccompli

mémoire du silence a dit…

les larmes nous lavent du chagrin

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Le passage à vide reste un passage et comme tel, il implique de la perte et de l'inconnu à découvrir. En cela, le passage à vivre n'ai jamais tout à fait vide. C'est une question de patience et cela repart.