se retourner sur ses ombres intérieures, ses rêves d'ardoise et de pierre, les gestes qu'on oublie mais qui ne s'effacent pas, on vit avec, on va de l'avant et il y a le vent la pluie et tout ce temps qui passe mais il reste encore ces traces bleues d'une nuit qui étreint et soulève tous ces visages qui se bousculent jusqu'à la clef de voûte du rêve puis dévalent en vagues sombres, en paysages de braise, en écume de riens et retournent sans crier gare aux profondeurs de la terre laissant quelques traces sur les murs au petit matin
1 commentaire:
magnifique
mots et encre
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