emporté par la houle d'une musique qui roule, s'emballe, creuse toujours le même sillon et se sentir au milieu d'une clairière, cerné par le mouvement des hauts arbres fluides sous la brise, tourner dans ce cloître naturel vivifié par la chaleur rouge des pensées qui fusent comme lave, submergent presque, et continuer sa marche sur cette terre, traçant sans le savoir un dessin à la géométrie emplie d'obliques et de cercles concentriques, parsemer de débris de mots pour un champ de fouilles futur, puis quitter ce temple sous la basse continue du saxo qui résonne encore dans le ventre
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