emprisonner
une forme de réalité qui explose en un matin et saisit le regard,
tenter de retenir les ombres qui avancent dans une lenteur sublime,
accepter le silence du temps qui ne semble plus très sûr, écouter
les voix de ses envies qui tremblent un peu avant de s'éteindre,
cueillir les clapotis d’un rire qui traverse les mondes
indifférents, respirer le moment simple celui où la lune est prête
à se lever, être dans cette attente juste avant que les mains
étonnées serrent en soi la déchirure, puis se tenir droit, se
sentir fier et beau comme un matin d’été
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