le
jour entre ses pétales et l’esprit
aussi, sans rien dire, sans froisser l'air, être juste là dans ce
matin qui naît d’une
lumière sans fard au cœur d’un
petit carré de fleurs où l'on se replie jusqu'au rien, où l'on
dérive comme éloigné du monde quand se déploient les pieuvres,
personne pour juger ou
dire ce qu’il faut faire,
alors
laisser la langue aller dans les mots, croire encore à un
horizon de
vita nuova au
sfumato doré, à des bleus d’air dans les regards, au
souffle de sang pulsant entre les tempes, parler dans la langue du
coquelicot
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