ce
qui parle en un coup de paupière, qui fait arrêter le pas, quelque
chose qui commence ou qui finit, on ne sait plus, mais qui imprime la
pupille, où la paume voudrait simplement reposer. c'est la lumière de ce
jour où se noyer - ces langues d'ocre qui feraient vaciller les
ombres - se laisser saisir par ces syllabes de sang et sentir sous ses
doigts l'envie de l'instant suspendu. sur la photo ne reste que le
temps qui a tremblé un instant , un coin de lumière comme une plaie
infectée, une minute d’ivresse délivrée contre la peau.
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