épauler
la marche/ d’un mot banal/
trouver
le la/
s’échiner
à dénicher/ des
lavis bleus/ de mémoire/
dans
la glaise/ débris de paysages/
ressac
de tristesse/
et/
les horizons instables/
rien
n’effleure/
2 commentaires:
Bonjour,
J'ai pensé aux peintures de Anselm Kiefer, en lisant votre texte, ,
et les deux m'ont donné l'élan pour produire le mien.
Après le feu ,
le silence est retombé ,
et l'hiver s'est posé
dans les débris du paysage,
où rien n'effleure
des lèvres de glace .
Il y a des tiges noires,
qui strient l'étendue de neige,
des lavis de mémoire
en ressortent bleutés .
Il faut s'inscrire
dans la glaise épaisse,
afin que le cercueil des jours
nous garde dans sa demeure,
ou griffer la pâte même
de la peinture ,
pourqu'on se souvienne
que nos âmes en sont prisonnières .
--
(écrit à l'instant )--
Le lien avec Anselm Kiefer est bien réel ! Merci pour votre texte.
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