Il n’en finit pas d’onduler, de
frémir, avec douceur et délicatesse, à la poignée de la fenêtre.
Il capte le regard et, dans le vide qu’il enserre, traversé de
réseaux de fils en forme de filet où de minuscules perles bleues
disent que c’est là que la vie se tient, on reste à capter le
mouvement de la plume, accrochée sur cette toile, que l’air chaud
montant du radiateur anime simplement, on reste là comme sur un fil,
à garder l’équilibre entre pensées sombres et éclats de bleu.
On voudrait savoir quelle réalité se profile derrière cet
attrapeur de rêves.
( Premier texte écrit pour l'atelier d'écriture d'hiver "en 4000 mots" organisé par François Bon sur son site Tiers livre.
Trois paragraphes à écrire ( voici donc le premier) après avoir lu un peu de Michaux . Travailler sur des images mentales. Je me suis rajoutée deux consignes supplémentaires: le paragraphe doit être composé de cents mots et être rédigé en trois phrases.)
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