Le
regard est
cet
infime
passage à
la surface des dehors, un
saut dans le
vaporeux
de la vie.
Se
tenir dans cette opacité du visible, entre désordre et
laisser-aller, cerné de contours imprécis,
lourds
d’incertitudes,
baigné
de
couleurs brouillées, avec
des bribes de formes qui surgissent, promesses d’une réalité que
l’on espère ou que l’on pourrait
craindre. Laisser l’esprit en mode veille, dans un repos salutaire,
et cultiver cette vision floue, fragile et évanescente, faite
de
vibrations,
dévoilant et voilant des
images estompées, objets
de
désirs
inconscients peut-être,
dans un entre-deux où
dedans et dehors se croisent et s’emmêlent.
2 commentaires:
Serait-ce le piano sous la mer
mais oui mais oui...
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