Par précaution peut-être, ou par
lassitude, on insère peu, entre les virgules et les points de
suspension, ces images de l’ordinaire, ces brisures du quotidien:
un bol sur la table, le café est dedans, les doigts sont autour à
la recherche d’un peu de chaleur. Les yeux, après avoir fixé
l’au-delà de la vitre, s’efforcent de lire les idées noires qui
flottent à la surface de ce café ordinaire. Jour après jour, cela
se répète, avec peu de variations; c’est le temps, de ses
pupilles noires, qui vous fixe et murmure en un souffle hâte-toi,
il est presque trop tard.
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