Interlude
Ce visage endormi que tes yeux éclaboussent
de ce bleu si profond où la nuit
je ramasse
ce qu’il faut de trajets de tes lèvres
à ma bouche
pour pouvoir le matin s’arrêter
se suspendre au bord
du temps qui passe
comme deux grands oiseaux
alourdis par la pluie
font sécher au soleil
leurs plumes d’oreillers
Cécile Coulon "Les ronces" ( Le castor astral 2018)
2 commentaires:
Lu cet hiver et ce fut une révélation
Un bonheur dès la première page.
Comment mieux parler d'amour. ça me donne des frisons. ça me touche le cœur, aussi.
Merci.
Roger
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