au fond d’une armoire poussiéreuse dans un sac sous des rideaux
et des tissus de rien – oublié depuis des années – d’un blanc jauni
avec des ajours sur le dessus – déchirure d’au moins cinq centimètres
sur un des côtés – des ajours en forme de fleurs – et des fleurs
cernées d’autres fleurs – broderies avec pétales affinés et allongés ou
arrondis – de chaque côté des formes carrées ou en losange avec quatre
petits trous autour – la travée centrale ( je ne vois pas d’autre mot
pour désigner ce chemin de broderie ) est beaucoup plus aérée avec une
dentelle (que je sais avoir été faite à la main sur le carreau de
dentelière qui est caché dans une armoire) cousue sur le tissu de coton –
et l’odeur qu’on ne sait pas – trois étroits volants sur l’avant dont
l’un est sali, raidis d’amidon, festonnés de dentelle ajourée – deux
cordons minces et très froissés toujours de ce blanc laiteux légèrement
terni – un petit bonnet de coton d’autrefois – la coiffe vue sur de
rares photos qui trônait sur la tête de mon arrière-grand-mère – et
l’odeur qu’on ne sait pas
Atelier d'été Tiers-livre consigne "5 fois sur le métier" (premier jour)
à suivre donc....
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