Les herbes sombres du dehors durcissent l’air qui les effleure. Je ne sais si c’est l’horizon que je cherche ou le berceau du ciel. Où accrocher mes pensées.
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Comme ce rayon de soleil après plusieurs jours de grisaille est enivrant et laisse soudain le souffle se retrouver. Nulle nécessité de lampe se fait sentir. Ces accents de lumière chassent les ombres qui épaississent l’esprit.
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Quelqu’un, d’un pas hâtif, passe sur la route près de la maison. Il s’éloigne sans que rien d’autre de lui ne m’effleure. Seule cette hâte, vers un nulle part.
2 commentaires:
merci pour ces belles pensées.
C'est très beau, j'aime.
https://www.youtube.com/watch?v=hgl6doQlGqY
Joie de tes mots et écho:
Un oiseau caché, du noir dans le sapin bleu. L'espoir dans les épines. Plumes fragiles. Un rien qui change tout. Un petit cœur palpite, quelque part. On retient son souffle, de peur qu'il ne s'envole. Le garder au creux des mains, sans le retenir, on voudrait bien.
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