À chaque matin qui naît, se laisser effleurer par quelques lignes piochées chez les poètes. Endosser ainsi des ailes pour aborder le jour. Comme une main posée avec délicatesse sur l'épaule.
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Il y a bien du soleil derrière la fenêtre mais on sait aussi le froid, qui depuis quelques temps a repris les rênes, alors on restera derrière la vitre à contempler. Les branches du buisson bougent légèrement. En moi rien ne s'agite.
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Il faudrait se sentir éclairée de l’intérieur pour avancer encore un peu. S’abreuver à la source de mots simples, creuser leur texture. Et laisser le bleu monter en soi, même pâle.
1 commentaire:
Oui, tu les endosses bien tes ailes. Ca faisait une semaine que je n'avais pas accès à internet et tes mots me manquaient
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