Longer les arbres rassemblés sans chercher rien de précis. Déambuler entre les fûts comme entre les rayonnages d’une bibliothèque, la main prête à s’emparer de quelque chose que l’on ne savait pas . C’est plein de riens qui te réveillent.
Rouge, c’est cela qui incite à poser les doigts sur cette peau, à se gorger de son sang. Une page qui se tourne, s’enroulant sur des mots vite oubliés. Une sève cachée, oubliée.
L’écorce d’un arbre, quel qu’il soit, est une chose simple, commune. Pourquoi faut-il que ma main ne puisse s’en détacher, qu’il lui soit nécessaire de la caresser...Peut-être la force de l’arbre cachée dans une écorce offerte lorsque mon pas s’éloigne.
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