L’écorce est rouge acajou, brillante, ce serait une terre où plonger les doigts. L’arbre porte une étiquette pour dire son nom : prunus serrula ou cerisier du Tibet. Des lanières horizontales se détachent en bracelets.
Je m’immerge dans cette braise, en recueille les cendres. De cette mer rougie s’élèvent des souffles, des soupirs, un frisson. Plus rien n’existe autour.
L’œil traverse l’eau pour dire, et se laisse emporter par le courant de ce qui frémit. Des souvenirs, quelques blessures qui saignent peut-être, de la vie en ébullition, des ombres et de la lumière. Sans mélancolie.
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