J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 5 août 2022

Viatique/ 60

 


Ne plus se dérober et laisser se dévoiler tout ce qui affleure ici ou là. Le lumineux comme le sombre. La flamme comme la cendre.

Tous ces souvenirs depuis l’enfance, toutes ces pensées sauvages ou ces idées saugrenues, tout cela compressé au fond de soi. Tout simplement leur entr’ouvrir la porte. L’ivresse survenue au cristal révélé.

Des images, des songes, des craintes, des évidences. Abriter, même ce qui se dérobe, dans le creux du poème. Et dévisager l’ombre de sa silhouette.

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

" Il y a ce que nul n'a vu ni connu sauf celui qui cherche dans le tourment des mots à traduire le secret que sa mémoire lui refuse" L R des Forêts