(comme une renaissance de voir enfin le ciel bleu)
l’œil tente le dehors — aller dans l’illisible — au travers de la buée et des traces du froid — flou et souffle s’allient — se tenir dans ce flottement — cette énigme de ce qui est — s’y plaire — y voir comme une manne de sensations— brouiller les certitudes — où le début — et où la finitude — n’avoir que des peut-être et des sans doute à régurgiter — retrouver la vision de l’enfant sans lunettes devant le tableau noir — cristaux de gel ou lumière céleste — bien sûr préférer le brouillard — au ras du flou — au ras de soi —
ici un fragment de Carnet écrit dans le cadre de l'atelier suivi sur le site Tiers-Livre de François Bon à l'automne 2022 et toujours l'écriture des Carnets au quotidien à retrouver sur mon autre blog: aux marges du jardin
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