lundi 6 mars
entre les silences
souvenirs étreints
sans plus de douleur
enfouis dans la pénombre
mais la lumière
dort au cœur
mardi 7 mars
ricochets d’instants
à arpenter la colline
une branche qui cherche
la lumière pour ses fleurs
un oiseau qui rêve du printemps
la terre sèche qui roule sous le pas
cache-cache de la vie
mercredi 8 mars
le seuil
où demeurer encore
c’est se tenir dans un présent
une alternative possible
entre le petit pas en avant
et le pas chassé de côté
un abîme parfois
jeudi 9 mars
lisière trouble
passage insaisissable entre
réel et ce qui tente de s’écrire
où quelque chose s’évapore
et se façonne d’un même élan
éclats de l’un et nuages de l’autre
aimer ce liseré où se tenir
vendredi 10 mars
ciel remué
tout s’agite dans les arbres
et remue les pensées
pas si nombreuses que ça
mais qui se cognent
entre les tempes
sans rien casser
samedi 11 mars
quelque chose
de l’épaisseur d’un bien-être
tellement rare qu’il faut bien
le noter le savourer même
en caresser les lisières
en respirer les effluves
avant que tout ne se dérobe
dimanche 12 mars
remous silencieux
dans le dedans
dehors tout est comme
en un arrêt sur image
habiter cet abandon du temps
écouter le crépitement
de sa caverne
retrouver le Carnet quotidien ( une autre manière de dire le jour) sur le blog "aux marges du jardin"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire