( le ciel est clair et le froid de décembre s’est ancré)
poser l’esprit au-dehors — derrière la vitre — où survit le jardin — le ciel les arbres la bruyère — toujours dans cet ordre — les mésanges parfois — puis un livre dans le hasard des pages — ces jours-ci Du Bouchet ou Émaz — lire sans lire — d’un esprit flottant — d’un pas l’autre — sans trop voir — puis deux ou trois mots font socle — et se mettent à lancer l’écho — le livre se referme — tenir le fil de ce qui pourrait naître — après l’index sur de petits cristaux — les doigts sur le clavier — comme un chemin —
ici un fragment de Carnet écrit dans le cadre de l'atelier suivi sur le site Tiers-Livre de François Bon à l'automne 2022 et toujours l'écriture des Carnets au quotidien à retrouver sur mon autre blog: aux marges du jardin
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