( se frayer un regard dans un dehors bien brouillé)
pensées qui ne se posent sur rien — mais ne se reposent pas pour autant — cela tourbillonne et fuse — on voudrait presque n’avoir rien en tête — juste arriver à canaliser ce flot — à ordonner ce qui surgit — à insérer un peu de silence entre — à en accueillir une seule — et la chérir — faire en sorte de l’habiter — ou de se laisser habiter par elle — soudain dehors la brume se dénoue — la lumière trace un sillon entre les arbres — mettre ses pas dedans — se saisir des instants les uns après les autres —
(recyclage d'un texte posté sur mon blog Aux marges du jardin appartenant à la rubrique Carnet)
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