J’ouvre le livre,
un peu comme
on ouvre une fenêtre
pour découvrir, dès l’aube,
un fragment du paysage.
Après je bénis le jour.
Personne ne me voit. Je parle.
Je donne du pain aux morts.
Et je jette les dernières étoiles
au fond du puits.
Jacques Josse " Visions claires d’un semblant d’absence au monde"
( Éditions Paroles d'aube 1998)
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