(un freux tout en haut du grand sapin une envie de dialoguer )
méditer avec lui sur le passage du temps — sur l’invisible ou ce qui échappe — mais que lui contemple du sommet de l’arbre — nous sommes deux à réfléchir — à prendre le temps de l’arrêt — la tête malaxée des silences qui creusent — et qui murmurent entre nos tempes — qui alimentent cette rumeur sourde — dans cet au-dedans de soi — quelle cette voix sombre et stoïque toujours là — cette voix qui chemine dans la chair — de son plumage noir elle effleure elle égratigne — et abandonne de petits cailloux — ne pas l’égarer —
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